Bon sang, qui aurait pu imaginer ! L’étang Jung, le fleuron du centre village de Macheren / Petit Ebé a été vidé cette nuit !
Vous savez certainement que la loi impose à tous les étangs de plus de 10 litres d’être équipés, comme pour les éviers, d’une bonde de vidage. Son usage est strictement réservé aux services de secours qui, en cas de noyade, vident l’étang pour aller rapidement au secours de la personne.
Pour le coup, ni noyé ni urgence, mais la bonde a été tirée et l’étang s’est rapidement vidé (notons que ceci explique en partie le phénomène de la hausse du niveau des mers, que l’on attribue, à tort, au réchauffement climatique).
Notre reporter a été envoyé dés l’aube pour constater la disparition de l’étang mais aussi contempler un endroit, rare, dévasté, lunaire … Et magique : un fond d’étang qui se révèle à nos yeux ébahis.
Attention : Il y a beaucoup de photos et les oubliés du haut débit de Macheren
doivent attendre plusieurs minutes avant que la page ne s’affiche complètement.
Les propriétaires en sont tout chamboulés !
La police est rapidement intervenue et a procédé à l’enquête de voisinage.
L’audition des témoins a été menée de main de maître
Finalement, après plusieurs heures d’investigation le coupable est identifié et interrogé : il s’agit d’un marin breton venu passer quelques jours au bord de l’étang . Nostalgique de son bord de mer et désireux de se retrouver à marée basse il a décidé, sans penser à mal, de tirer la bonde. (Nous avons voulu préserver son anonymat).
Devant la bonne foi de notre brave marin, la police a décidé de le relaxer et a fait appel au SSPEV (Service de Sauvetage des Poissons des Étangs Vidés).
Leur mission est simple : tenter de sortir les quelques milliers de poissons, quasiment morts de soif, qui s’étaient entassés dans la dernière poche d’eau.
N’écoutant que son courage, l’audacieux propriétaire descend dans le puits d’accès pour libérer la dernière planche et évacuer la poche d’eau vers le dispositif de sauvetage des poissons.
Le dispositif de sauvetage consiste à récupérer les poissons avec une épuisette médicale, de les déposer dans des seaux hospitaliers puis d’amener les malheureux dans le camion ambulance équipé de caissons de décompression.
Nous avons pu interrogé un malheureux : « Carpe Diem » nous a-t-il dit .
Le cygne, par contre n’a pas voulu apporter de commentaires. Il s’est contenté d’un simple « tout ceci me parait extrêmement vaseux ».
La cigogne, non plus, n’a pas voulu témoigner au prétexte qu’elle avait le bec pris par un colis qu’elle devait rapidement livrer à Macheren village. Nous n’avons vu que les initiales du destinataire du colis : JW…
Galerie photo
Merci pour ce super Reportage Schwartzy, je me deamndais justement ou en était mon adopté , j’avais demandé droit d’asil à Katia Jung pour un orphelin , rassuré, il est, comme j’en étais sûr, entre de bonnes mains encore une fois merci Katia.
photos d’un « autre monde » qualité remarquable (comme d’hab) un veritable feuilleton……bravo Daniel
Coucou…devinez qui a la bonde dans sa cave ?????
hihihi